Le regain d’activité post Covid a entraîné un goulot d’étranglement de la production qui a généré une inflation des matières premières se répercutant sur l’économie. Cette inflation a été amplifiée par la guerre en Ukraine qui a provoqué des tensions sur les marchés de l’Oïl & Gaz et des céréales.
Quand l’inflation est durable, elle provoque des tensions sociales et politiques qui induisent une montée des salaires à son tour inflationniste.
Les banques centrales peuvent alors actionner leur politique monétaire. En augmentant les taux d’intérêt, les banques centrales freinent investissement et consommation, et refroidissent l’inflation. La Fed a commencé à augmenter ses taux car les salaires augmentent outre Atlantique, ce qui n’est pas encore le cas en Europe.
Tant que l’inflation reste en dessous de 4-5%, les économies endettées y trouveront leur compte car leur dette baisse mécaniquement. La France particulièrement, qui a distribué l’argent par hélicoptère, n’aura aucune raison à court terme de s’en inquiéter.
En résumé, les ménages qui ont été plutôt protégés pendant la crise COVID paient la facture et sont maintenant les perdants de cette situation. D’une certaine façon, leur perte de pouvoir d’achat finance le désendettement.
Tant que le l’inflation reste contenue, au-dessous des 4-5%, et tant que la progression des salaires reste faible, la consommation n’a aucune raison de faiblir et la croissance sera poussée dans un contexte de désendettement.
Bien que les medias agitent leur chiffon rouge pour faire de l’audience, il n’y a pas beaucoup de raisons de penser que les voyants de l’économie ne restent pas au vert. Le marché du tourisme a donc de belles perspectives.